Et pourquoi pas finalement? Évidemment, j’avais déjà entendu parler de cet évènement mais de loin. Juste comme ça, un peu vaguement. Peut être en lisant un article dans le coin d’un journal ou en ayant eu vent d’une anecdote à la radio. Bref, quelques mots saisis à la volée sur le rallye pas plus et il fallait déjà que je retourne à la chimie de l’hypothalamus. Je crois que les sports motorisés féminin n’ont pas une très grosse publicité. Alors quand J m’a dit qu’elles partaient de Nice à 15 heures pile ce samedi, j’ai fait preuve d’une curiosité presque infantile (c’est comme pénible mais en mignon) à voir celles qui partaient pour cet inconnu de sable en montant déjà sur les trottoirs.

Pour une fois, j’avais le temps alors au lieu de partir en courant, j’ai lu tout ce que je pouvais sur la course, les étapes, les dunes, la navigation aux étoiles et l’impossibilité de se perdre si l’on suivait la grande ourse. Enfin à peu près. Ce que j’ai surtout retenu, c’est que les filles partent pour dix jours de rallye en six étapes. Des épreuves d’orientation et de trajectoires plus que de vitesse. Du pilotage vu presque comme un art. Je leur ai dit que ça va, j’étais habituée; la Clio, je la garais souvent dans le sable avant d’aller surfer au fort bloqué.

dans le sac de claire - dans mon sac de rêves - le rallye aïcha des gazelles du maroc - départ de Nice avec gros plan sur un pneu tout terrain spécial chemin et dunes de sables

Bizarrement, elles étaient d’accord. Pas pour la Clio évidemment mais pour parler de surf. A la deuxième étapes, les filles se retrouvent dans le désert. Pour la première fois face à un océan de sable avec le même relief et les mêmes vagues que celui de l’Atlantique. Cent mètres plus haut et autant de creux mais bon, même forme, même principe on a dit.  Et quoi de mieux pour descendre une vague en 4×4 qu’avoir une technique de conduite se rapprochant du surf. Sans avoir essayé, je crois que c’est un peu dur à imaginer mais l’image me plait.

En attendant le sable, c’était road trip tout doux depuis Nice jusque Barcelone puis bateau jusque Tanger. Quoi de mieux finalement pour s’échauffer? Sur la ligne de départ, c’était aussi papotages, adieux et encouragements à tout vents. Comme pour une colonie où les parents seraient venus embrasser leurs enfants. Là, c’était l’inverse. Un peu partout, les enfants étaient venus avec une affiche, de l’amour et les yeux brillants d’une immense fierté pour leurs mamans.

dans le sac de claire - dans mon sac de rêves - le départ du rallye aïcha des gazelles du maroc - départ du land rover depuis le port de Nice - course et rallye 4x4 dans le sable - équipage féminin

Alors c’est d’accord j’ai dit. J’ai signé. Pas pour tout de suite évidemment mais à horizon deux ans. D’ici là, plus qu’à me préparer et apprendre à réellement surfer.