Souvent, si ce n’est tout le temps, je sors de l’appartement en coup de vent. Parfois, la porte claque derrière moi sans que j’ai les clés. De temps en temps, je loupe la première marche et ne me rattrape qu’à grand peine sur les suivantes. Quelques fois aussi, je confond dans mon empressement l’interrupteur pour la lumière et la sonnette des voisins. Alors je continue en riant. C’est comme ça, je crois, que les bonnes journées commencent.

Après le train, après le temps, je cours toujours. C’est de l’optimisation, j’en ai déjà parlé donc pas de commentaires sur mon organisation, merci. L’astuce, c’est de ne rien oublier dans l’entrée ou sur la table de nuit. Ni la carte de train, ni le petit calendrier. Alors pour m’en sortir et me permettre de continuer à courir, je me suis fait une petite bouée de sauvetage. Un portefeuille où se côtoient les essentiels et un peu de maquillage.

danslesacdeclaire - dans le sac de tous les jours portefeuille le tanneur vue en détail intérieur avec cartes et impression

Cette sacoche, je l’adore. Autant pour les souvenirs que j’ai avec que pour les fois où elle m’a sauvée du pire. De ma carte d’identité pour les embarquements bâclés au mascara de secours pour les soirées improvisées, je préférerais sortir sans mes chaussures que sans cette trousse. D’ailleurs, j’y cache aussi ma carte; ce serait donc une parfaite excuse que de partir sans chaussures pour m’offrir cette magnifique paire de Richelieu noires.

danslesacdeclaire - dans le sac de tous les jours portefeuille le tanneur vue du dos avec les égratignures, iphone et mascara de poche

Je passe sur la tache de mojito en haut sur la pliure, les égratignures quand il est tombé dans la cage d’escalier et la trace d’eau suite au camping. Par contre, le vernis rouge qui était dessus est parti, merci.

Bon, évidemment, la perdre est légèrement hors de question. D’ailleurs, je ne perds pas mes affaires. Ce sont elles qui décident quand il faut partir. C’est pourquoi je les chouchoute autant. Et ce portefeuille là plus particulièrement puisqu’il y a tout dedans et qu’accessoirement, c’est J qui me l’a trouvé.

Pour l’entretien, facile. Un peu d’air, du soleil, de la nature et beaucoup d’aventures. Et un peu de graisse de phoque aussi.

Maintenant, je me rends compte de tout ce que j’aimerai inscrire sur cette photo souvenir. Promis, j’y reviendrai en détails une prochaine fois.

Si tu as d’autres astuces pour ne rien oublier le matin, je suis grande ouïe ;-).