Une randonnée pour aller où d’ailleurs? On s’est posé et reposé la question (30′ au moins), on a intégré les vélos puis la tente à l’équation. Enlevé les vélos mais gardé la tente puis rajouté des duvets car là haut, ils ont prévu 11 degrés à la météo.
Partir en avance pour le bus, c’est cool mais on préfère optimiser donc on part en courant. Ça, c’est mieux.
D’autant plus à 6h30 avec chacun un sac pesant un âne mort. Après tout, on y reste une nuit alors on en prend un maximum, bref. Deux heures de routes et quelques virages plus tard, je suis contente de voir que mon estomac sait toujours aussi bien se comporter en montagne (moyen en fait) (contre le mal des transports, nux vomica 4CH, 5 granules avant de partir, je note).
Traversée des gorges du Cians: un paysage de canyon à tomber, une couleur rouge ocre dominante offrant à la verdure un contraste inhabituel. Pareil, je note pour la prochaine escapade.
Je passe l’épisode du camping pour arriver directement à celui de la boulangerie. Un de ces endroits un peu entre deux comme resté dans un passé où il fait bon. Un de ces commerces comme on en trouve rarement ailleurs que là où l’on ne fait que passer. Ils venaient de sortir une fournée donc on en a profité. Pour autant qu’un repas de pain complet supplément graines soit considéré comme équilibré mais bon, on est en vacances donc ça va, on a dit.
C’était pas compliqué comme randonnée mais ça montait dès le début et jusque longtemps après. Alors on avait le temps de profiter des paysages; des forêts s’étendant à perte de vue, des falaises au loins, des villages perchés plus prêts. On a aussi croisé des ruisseaux de montagnes pour dire que même ici le temps passe.
Comme c’est concis et bien décrit sur le site du conseil, je vous met le détails de la randonnée ici:
De l’entrée du village de Beuil (1 442 m – b.31), s’élever par un sentier jusqu’au hameau du Clot.
Peu après, au niveau d’un abreuvoir (b.39), continuer
tout droit et, par un cheminement agréable en direction du Nord, franchir plusieurs vallons pour atteindre un nouvel abreuvoir (b.38).
Prendre à gauche une piste forestière et rester de niveau jusqu’au col de l’Espaul (1 748 m – b.7), important carrefour de sentiers.
L’itinéraire utilise ensuite le petit sentier qui mène vers le Sud au lac de Beuil (1 739 m – b.37), lieu propice pour un pique-nique à l’ombre des mélèzes.
Du lac, remonter vers le Nord par des éboulis, puis en forêt pour atteindre le sommet de la tête du Garnier (1 906 m).
Regagner le lac et descendre vers les Launes en prenant le sentier de l’Issart (b.34a), mamelon d’où part une route en lacets qui mène au village (b.34, 33, 32). Suivre le tracé du GR52A (balisé en blanc et rouge) vers l’Est jusqu’à Beuil.
crédit: randoxygène – Tête du Garnier
Dans la suite, vous saurez si, en plein été, on peut trouver à manger dans un village qui ne vit que l’hiver (et je vous parlerai de mon sac aussi).