Deux chose l’une. Camper à la montagne n’est pas aussi difficile qu’on peut d’abord le croire et camper à la montagne est un peu plus difficile que ce qu’on a imaginé juste avant. Ok en relisant deux fois cette phrase et en faisant la moyenne, je crois que l’on a une idée approximative de l’association que peut donner un sac à dos trop plein, un candy’up dégoulinant contre la tente et un orage s’approchant en grondant. Le tout, par contre, dans un camping magique. Tu mélanges, tu secoues et ça donne un week end qui était, en fait, plutôt fantastique.
C’est simple, je pense qu’au camping, tout dépend de l’emplacement choisi. Bon et de la tente aussi, de la météo et de la compagnie mais surtout de ce petit coin où tu plantes tes piquets. Si c’est bien fait; au soir, la tente se ferme sur un ciel étoilé que ne vient troubler qu’une branche d’olivier. Au matin, il suffit d’un zip et j’en négligerais presque mon ventre réclamant du pain et du café. A voir les brumes de la vallée qui s’évaporent devant le spectacle des montagnes que l’aube rosit, plus rien de ce qu’on a pu oublier d’amener ne compte vraiment. Alors voilà, si je ne devais retenir qu’un facteur pour réussir un week au camping, ce serait l’emplacement. Ça et le nombre de cierges que tu as mis à bruler avant de partir pour qu’il fasse beau.
Cette fois, on était parti quelque part entre trop tôt et le jour se lève bientôt. Rapport au montage de la tente façon nocturne et plutôt aléatoire de la fois précédente. Indéniablement, on avait plus de lumière en arrivant à cette heure avec le soleil qu’au crépuscule avec une bougie. On avait une tente bien plus droite aussi. Ah et un second petit déjeuner pour être vraiment sûr de l’emplacement choisi et de réellement bien commencer la journée. Pour ce week end, on avais choisi le domaine de Ste Madeleine, près de Sospel. Un petit camping à flanc de montagne où il faut parcourir un peu plus de 100m de dénivelé pour atteindre les emplacements les plus élevés.
Deux avantages, un inconvénient. C’est comme pour les mariages et l’enterrement, il faut un peu de tout dans la balance. Là, l’éloignement de la boulangerie est compensé par la vue depuis la tente et les 50 mètres à faire jusque l’entrée d’un GR à travers la montagne. Ne reste plus qu’à accepter les tartines un peu sèches du camping et les tremper dans le candy’up que la tente n’a pas encore absorbé.
Prochaine fois, c’est wake board. Ou alors c’est la fois d’après? On verra.
Quelle vue! on arrive même à voir entre les doigts de pieds! Vous pouvez pas y avoir une tente à l’année? plus besoin d’appart…