En ce moment, le sport et moi, on a un rapport un peu compliqué. D’un il se trouve toujours quelqu’un pour rentrer dans la pharmacie après la fermeture en roulant sous le rideau de fer. Façon commando à Fort Boyard, tu vois? Résultat, je finis tard comme quelque part entre le crépuscule et l’heure où naissent les mystères. Et deux; il fait chaud. Peut être pas encore comme dans le désert mais largement assez pour que mes semelles collent au goudron si je reste plus d’une minute sur place. Dans ces moments là, j’ai l’impression d’être un de ces cormorans que l’on voyait tout le temps après les marées noires. Bref, je prends maintenant le vélo pour rentrer.
Le vélo entre Menton et Nice, c’est un truc comme trente kilomètres à avaler et deux cols à grimper. Une heure et demi (si je suis en forme) de bonheur passée à regarder le soleil teinter l’horizon de fantastiques couleurs. Bon, je souffre aussi mais au moins il fait plus frais et mes semelles ne collent plus à la route. Ça, à l’allure où je roule, aucun doute. Qui plus est, je pars maintenant à l’heure pile de l’officine. Personne ne peut sérieusement me demander une boite de Dafalgan alors que j’ai déjà mon casque et suis en train d’enfiler le deuxième gant.
En attendant de trouver le miens propre, je pique le vélo de course de J. Il le sait évidemment, je ne fais rien secrètement. Enfin si mais c’est secret alors personne ne le sait. Bref, il est bleu électrique avec les câbles de frein jaunes. C’est comme ça, il est beau comme un camion, tout le monde est d’accord. Alors il est un peu plus lourd que le tout carbone de la maison et ne freine que par à coup mais je l’adore. Tout à la fois, il me fait rêver, rouler, suer, jurer et parfois même glisser mais surtout, il me fait retrouver une immense sensation de liberté. Au moment où je pose les fesses sur cette selle si dure qu’on la croirait en acier, je n’ai plus qu’une envie. Rouler sans m’arrêter. Sentir le vent contre mes joues et découvrir après chaque virage un nouveau paysage. J’entends d’ici le vélo ronronner dans le garage.
Prochaine fois, on parle étoiles et alunissage. Ou plage, du moment que c’est simple et frais.
Je me rends compte que comme je ne suis pas abonnée à une newsletter (tu en as une d’ailleurs ?) un twitter ou un compte Hellocoton, je ne suis pas au courant de tes articles et du coup je rate tout ! Je vais essayer de me rattraper un peu aujourd’hui.
Je trouve aussi qu’il fait beaucoup trop chaud pour faire du sport, et comme toi j’ai des horaires assez épuisantes depuis début juin. Du coup je ne fais plus grand chose. Le souci, c’est que j’ai un trail de 13km en septembre…
oh tu le fais où ce trail? C’est vraiment un aspect du running que j’ai découvert il y a peu et qui m’attire de plus en plus tant courir à plat m’ennuie… 🙂
Tu n’as plus qu’à aller t’entrainer au frais en altitude alors! Un ami est en stage dans les pyrénées du côté de Gavarnie, ils ont 10oC le matin et 16 l’après midi, c’est juste parfait!
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C’est un trail tranquille sans montagne, c’est sur l’Ile aux Moines en Bretagne. Pas trop trop de dénivelé mais de la nature et des passages dans l’eau ! Je ne suis pas une grande adepte du running sur bitume, ça m’ennuie, et quand je m’ennuie je souffre, et quand je souffre, j’arrête. Alors que quand je dois surveiller le sol pour éviter de me prendre les pieds dans des racines et des trous, je suis tellement concentrée que j’en oublie que je cours, et là c’est magique, les km défilent sans que je m’en rende compte !
Maintenant qu’il fait moche sur Nantes, je vais pouvoir reprendre l’entrainement !