C’était comme ça, un changement rapide comme un claquement de doigts. Au départ, c’était une simple idée, légère, innocente sur laquelle j’ai soufflé pour la faire s’envoler puis elle a changé. Sans prévenir, elle s’est brusquement transformée en un réveil à 6h31 le dimanche matin. En sursaut et sans les mains. D’ailleurs, il faut que je pense à changer la sonnerie Marimba pour en mettre une tout à fait adaptée à la situation des dimanches de randonnée. Je crois que celle à laquelle je pense vient du film Everest et dit quelque chose comme; « allez debout, aujourd’hui est un jour parfait pour grimper jusqu’au sommet ». Ou pas. Ce serait un coup à me réveiller le coeur tambourinant dans ma poitrine en m’imaginant au camp de base trois et croyant que les bouteilles d’oxygènes ne sont jamais parties de la vallée. Bref, pour aujourd’hui pas besoin d’oxygène par contre il faut partir tôt et prendre de l’eau. Beaucoup d’eau.
Grande optimiste, j’avais pris une bouteille. Évidemment, après la première montée, je me suis dit que c’était loin d’être assez. Alors ça monte (beaucoup), ça descend (un peu), c’est beau (énormément) mais j’ai bien cru que la poussière du chemin sur laquelle on marchait correspondait aux randonneurs desséchés qui nous avaient précédé. Nous ça va, on était sauvé, on avait un gros sachet de cerises que l’on suçotait dès que la soif nous prenait.
Surprise pour les allergiques, un petit quart de la randonnée se fait à travers une forêt de mimosa. Alors ça doit être beau comme le soleil lors de la floraison d’hiver mais ça doit aussi être légèrement éprouvant pour ceux qui ont un différent avec le pollen. N’est ce pas A.? On t’emmènera, ne t’inquiète pas.
Résultat, des hauts, des bas, c’est la vie et comme c’est concis et bien décrit sur le site du conseil général, je vous met le détails de la randonnée ici:
Depuis le parking, prendre la piste DFCI (défense des forêts contre les incendies) du vallon de l’Autel qui remonte le vallon homonyme. Continuer par le chemin en contrebas (GR 51) qui serpente entre les mimosas et le maquis jusqu’au col de Théoule.
Plusieurs raccourcis conduisent au col du Trayas (248 m), où la large piste des Trois Cols prend le relais jusqu’au col de la Cadière (241 m).
Attaquer alors à gauche (Est) l’ascension soutenue du cône des Grosses Grues (440 m) par un sentier sinueux. Du sommet, descendre (coté Sud) jusqu’à un petit collet (327 m) par une sente rapide avant de remonter aux Petites Grues (413 m).
Amorcer la descente assez raide vers le col de Notre-Dame (324 m), autre carrefour routier.
Du col, descendre 500 m sur la piste des Grues, puis, parvenu au carrefour du pic Martin, continuer vers la gauche toujours sur la piste des Grues. Par une traversée panoramique légèrement descendante, puis ascendante, gagner le col du Trayas.
Rejoindre le col de Théoule et le vallon de l’Autel par l’itinéraire-aller en empruntant tantôt la piste, tantôt les raccourcis qui la coupent.
Pour information, avec les raccourcis, le parcours fait 14km.
source: cg06
Le retour était facile. On a donc dégringolé dans le sens de la descente jusque Théoule sur Mer et sa fontaine. Puis on est parti finir notre nuit sur la plage du port. Les pieds dans le sable, à l’abri du temps et du soleil. D’ailleurs, si vous y allez sur cette crête des grues, vous pourrez aisément reconstituer le trajet en suivant les traces que j’ai laissé dans la poussière en trainant des pieds. Ah et celles de mes fesses quand je suis tombée.
N’est ce pas A…. Tchoum! Ok, ok, je survolerai les mimosa! Super promenade, si on fait ça en hiver ya une option luge au retour?