Dans la journée de tous les jours, je porte rarement un seul sac à la fois. C’est une image pour l’internet évidemment. Je ne sors pas avec trois sacs, une besace et deux pochettes sur mes épaules. Quoique…
Je me disais simplement que tous ces sacs représentaient en fait une facette de ce que je suis. Comme un aspect de ce que je fais.
Quoi de plus évident qu’un sac pour symboliser les métamorphoses de ma journée finalement? Beaucoup parlent de casquettes mais ça aplatit les cheveux et rétrécis mon visage. Pas de casquettes donc mais des sacs.
Souvent, j’ai mon sac de pharmacienne avec la moitié du stock de l’officine. Toujours, mon sac de femme où je classe pas mal de projets. De temps à autres, je porte aussi celui pour écrire et plus rarement, je prends mon sac d’internet. Celui là me fait les yeux doux mais je résiste aux sirènes (des sirènes masculines évidemment mais je ne trouve pas le mot. Des tritons?) du code et de la programmation.
Pour ce blog, c’est facile. Quelques recherches. J’applique les recettes que d’autres ont essayées pour moi et voilà. J l’a bricolé ici et un peu là aussi pour que ça roule comme si je m’y connaissais (si vous voyez des morceaux qui ne roulent pas ou qui trébuchent, vous pouvez me dire, je serai contente d’apprendre à les réparer).
Alors quand le frère de J est passé visiter ce site, il m’a tout de suite dit qu’il en profiterait bien tant que c’était frais dans ma tête. En échange, il me fera un dessin pour illustrer ma thèse donc ça va. Facile j’ai dit avec en tête une grande image et des petits articles en dessous pour décrire ses projets.
Quand il m’a expliqué vouloir des moitiés de pages qui vont vers le haut pendant que des images défilent vers le bas. Il a dû voir que j’étais dans le flou. Quand il a ajouté; aléatoirement, c’est mieux si on arrive à un puzzle déconstruit des projets. J’ai dit « oui oui, bien sur ». Je crois qu’il sait que c’était plutôt quelque chose comme « je n’ai absolument aucune idée quant à la façon de faire ça ».
Bref; j’ai repensé à mon sac super qui sent bon le cuir, celui qui est tellement doux que j’ai envie de l’emmener partout (si ça m’aide à relativiser, ça va, j’ai le droit). Puis j’ai repensé au dessin qu’il m’a promis et je m’y suis mis. Voilà pour le coins de table gribouillé entre temps.
Le défilement différentiel, ça vous parle? Moi non plus mais promis, je vous montre son internet dès que j’ai finit. En attendant, je reprends un efferalgan et un complément vitaminé.